• Eiffage, une proie convoitée notamment pour ses autoroutes

    LES ECHOS Vendredi 20 avril 2007 <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Eiffage, une proie convoitée notamment pour ses autoroutes
    [ 20/04/07 ] <o:p></o:p>

    Bien géré et deux fois plus gros que Sacyr, le troisième groupe français de BTP intéresse l'espagnol depuis que le gouvernement français lui a attribué le réseau d'autoroutes APRR.<o:p></o:p>

    Avec un bénéfice net part du groupe de 377 millions d'euros en 2006, en hausse de 24,8 % par rapport à 2005, pour un chiffre d'affaires de 10,74 milliards, en progression de 27,4 %, Eiffage est une proie tentante. Né en 1993 du rapprochement entre Fougerolle - que présidait Jean-François Roverato - et la SAE, achetée l'année précédente, ce groupe est un troisième acteur français du BTP (derrière Vinci et Bouygues) très dynamique. En témoigne la réussite du viaduc de Millau, dont il a remporté l'appel d'offres grâce au choix d'une solution technique audacieuse reposant sur un tablier en acier. Mais, depuis l'an dernier, le groupe est aussi un acteur majeur des concessions, grâce à l'acquisition avec l'australien Macquarie de la société d'autoroutes APRR privatisée par le gouvernement. Or qui dit concessions dit ressources pérennes. A n'en pas douter, c'est cette manne que convoite Sacyr : il a commencé à ramasser des titres le 15 décembre 2005, soit au lendemain de la décision par le gouvernement de confier APRR au tandem Eiffage-Macquarie, alors que, parallèlement, la candidature de l'espagnol pour reprendre la société d'autoroutes Sanef n'était pas retenue.<o:p></o:p>

    A un tournant historique<o:p></o:p>

    Proie tentante, et opéable depuis 2001, date de la fin du RES qui l'a longtemps protégée, la société est aussi à un tournant de son histoire. Son dirigeant emblématique n'est plus PDG depuis mercredi : à l'issue d'un conseil consécutif à l'assemblée générale au cours de laquelle il a très vivement dénoncé la tentative de prise de contrôle rampante du groupe qu'il a forgé, Jean-François Roverato est devenu président non exécutif. C'est désormais Benoît Heitz, directeur général, qui gère <st1:PersonName productid="la maison. Choisi" w:st="on">la maison. Choisi</st1:PersonName> il y a deux ans pour prendre la succession, cet ingénieur des Ponts de quarante-trois ans, qui a passé toute sa vie professionnelle dans la maison, a un solide passé de manager. Son arrivée aux commandes permet désormais à son prédécesseur de se consacrer entièrement à la lutte contre Sacyr.<o:p></o:p>


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :