• Dès le 1er juillet 2007,vous pourrez choisir
    votre fournisseur
    d’électricité et de gaz.
    Les offres ne vont pas manquer...

    En réalité, que cache pour chaque usager l’ouverture totale du marché
    du gaz et de l’électricité au 1er juillet ?
      Hausse à terme des tarifs des contrats au prix du marché.
      Diminution de la sécurité et de la qualité d’approvisionnement.
      Impossibilité de revenir au « tarif régulé » (réglementé).

    Ne cédez pas aux « sirènes » de la concurrence
    et gardez vos anciens contrats aux tarifs régulés !
    Ne changez pas de fournisseur de gaz ou d’électricité !
    Ne changez pas de contrats, y compris, avec votre fournisseur actuel !
    Attention : si vous choisissez de quitter le « tarif régulé » de votre
    fournisseur actuel (EDF, GDF, GEG, régie communale), ce choix sera
    définitif et irréversible !

    Premiers signataires : Attac-Isère, CNL (Conféddération Nationale du Logement),
    CSF (Confédération Syndicale des Familles), FSU, UD-CGT, INDECOSA-CGT (association pour
    l’Information et la Défense des Consommateurs Salariés), SUD-PTT 38,…

    Pour plus d’informations, voir au verso et auprès des organisations signataires
    Exiger et défendre les « tarifs régulés », c’est garantir
    l’accès à l’énergie au meilleur et au même prix pour tous, c’est aussi
    assurer la poursuite des missions de service public d’EDF et GDF.

    Pour en savoir plus…
    Au 1er juillet 2007, les marchés du gaz et de l’électricité seront totalement « libéralisés ».
    À compter de cette date, tous les consommateurs pourront, s’ils le souhaitent, choisir
    librement leur fournisseur de gaz ou d’électricité et résilier leurs contrats existants.
    Démasquer des pièges
    Sachez que cette déréglementation totale des marchés du gaz et de l’électricité recèle de véritables pièges
    pour le consommateur s’il est mal informé :
      Le propriétaire ou le locataire d’un logement existant qui opte pour la concurrence perd définitivement
    le bénéfice des tarifs réglementés : pas de retour possible.
      Si ce propriétaire vend son logement ou si ce locataire déménage, le successeur, l’acheteur ou le locataire
    ne bénéficieront plus des tarifs réglementés qui seront attachés au compteur et non pas au souscripteur.
      En revanche, dans le cas d’un logement neuf, le propriétaire, comme le locataire, bénéficiera toujours
    des tarifs réglementés s’il décide de se fournir auprès d’EDF ou de GDF et qu’il exige un contrat à ces
    tarifs.
    Le saviez-vous ? Aujourd’hui, tous les consommateurs résidentiels bénéficient d’un
    tarif réglementé par l’État auprès des fournisseurs historiques que sont EDF pour l’électricité
    (ou GEG et les régies communales) et Gaz de France pour le gaz naturel. Choisir librement un
    autre fournisseur d’énergie impose de renoncer définitivement aux tarifs réglementés de
    l’une ou de l’autre des deux énergies, voir des deux.
    Les avantages du tarif du tarif régulé
    Ce tarif réglementé par l’État (dit « régulé ») a permis et permet aux ex-établissements publics EDF et GDF,
    producteur-fournisseur, de remplir les missions de service public qui sont :
      de fournir une énergie à un prix accessible et correspondant au prix de revient ;
      de fournir cette énergie aux meilleures conditions de qualité et de sécurité ;
      d’appliquer des tarifs identiques - péréquation tarifaire garantie - sur tout le territoire quelles que soient
    les conditions d’alimentation.
    Avec l’ouverture au privé du capital de ces entreprises, ces missions sont gravement affectées et pourraient
    être progressivement abandonnées afin de réaliser les économies permettant de dégager des bénéfices au
    seul but de redistribution des dividendes.
    La concurrence ne fait pas baisser les prix
    La libéralisation a créé une nouvelle catégorie
    d’intermédiaires, les nouveaux « fournisseurs »,
    dont l’activité se limite à acheter et vendre, sans
    produire ni transporter l’énergie (Poweo, Alterna,
    Direct Energie,…).
    Les marchés du gaz et de l’électricité se sont
    ouverts progressivement. L’ouverture pour les
    usagers professionnels le 1er juillet 2004, comme
    celle des industriels en 2000, a fait la preuve que
    le dogme libéral affirmant que la concurrence fait
    baisser les prix ne s’applique pas au secteur
    énergétique français. Bien au contraire, la flambée
    des prix déréglementés du gaz naturel et de
    l’électricité a été spectaculaire, plus de 70 %

    d’augmentation.
    Si la défense des tarifs règlementés est une nécessité, elle ne permettra pas pour autant d’imposer
    la restauration d’un véritable service public de l’énergie, géré démocratiquement (avec
    une représentation effective des personnels, des usagers, des citoyens et des élus) dans le
    respect de l’environnement et la reconnaissance de l’énergie comme bien commun de
    l’humanité : ainsi, d’autres débats et actions seront organisés par les signataires de cet appel.
    Pays Prix du kWh
    en 2006
    Évolution
    2001-2006
    Danemark 0,1104 € + 92 %
    Italie 0,1090 € + 21 %
    Royaume Uni 0,0908 € + 80 %
    Pays Bas 0,0907 € + 40 %
    France (dérégulé) 0,0867 € + 76 %
    Belgique 0,0865 € + 24 %
    Allemagne 0,0850 € + 49 %
    Espagne 0,0766 € + 39 %
    Finlande 0,0666 € + 67 %
    Suède 0,0573 € + 77 %
    France (régulé) 0,0522 € + 11 %

    votre commentaire
  • Ras l’front, attaqué en justice par la Fondation Lejeune, est lourdement condamné !

    Le 13 janvier 2005, Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Lejeune, a tenu une conférence dans un établissement scolaire privé d’Avignon. Une manifestation de protestation a été appelée contre cette conférence sur « le contenu des lois bioéthiques », dont chacun sait que c’est une des « entrées » de la fondation Lejeune pour porter son message contre l’avortement . L’appel à cette manifestation, dénonçant la propagande de la Fondation Lejeune et de son président, ainsi que leurs liens avec les commandos anti-avortement, a été distribué et mis en ligne sur différents sites internet, dont celui de Ras l’front.

    La fondation Lejeune et son président ont porté plainte pour diffamation contre le responsable de Ras l’front 84 et contre le webmestre du site Ras l’front. Le jugement du tribunal d’Avignon est tombé le 9 mai 2007 : pour chacun des deux militants, 1500 € d’amende, 1000 € de dommages et intérêts pour la fondation et son président, 1500 € pour les frais de justice, et enfin les frais de publication dans deux journaux. Soit plus de 8000 € au total !

    En faisant condamner financièrement deux militants antifascistes, la fondation Jérôme Lejeune cherche à museler l’association Ras l’front mais au-delà, à faire un exemple en direction de tous les défenseurs des droits des femmes et, en particulier, des défenseurs du droit à l’avortement.

    Car, si la fondation Lejeune est connue pour ses recherches médicales et les soins sur la trisomie 21 et d’autres maladies génétiques, elle l’est également pour son activité contre l’avortement. Ainsi, la fondation participe à des manifestations comme la Life Parade, sa vice-présidente (veuve du professeur Lejeune) est membre du comité de soutien de la « Marche pour la vie 2007 » organisée par « 30 ans ça suffit » (1). Sur son site « Généthique », la fondation Lejeune relaie les informations anti-avortement du monde entier. Récemment, son président, JM Le Méné, interpellait les candidats à la présidence de la République : « Mon seul critère de vote est le respect de la vie commençante. Je ne pourrai pas voter pour un candidat qui accepte de tuer des enfants. » (2) Créée après la mort du professeur Lejeune en 1994, la fondation a obtenu (en moins d’un an !) la reconnaissance d’utilité publique, qui lui permet de recueillir des dons déductibles des impôts... Elle bénéficie évidemment du soutien du Vatican : Jérôme Lejeune était membre de « l’Académie pontificale pour la vie », le Pape Jean-Paul II s’est recueilli sur sa tombe en 1997 et une procédure de béatification est en cours.

    A l’heure où la nébuleuse du lobby anti-avortement se fait entendre chaque année un peu plus, où le droit à l’IVG est battu en brèche, tant par la suppression de moyens alloués aux structures médicales que par l’action d’associations anti-avortement, à l’heure où la ministre Christine Boutin nomme comme chef de cabinet une personnalité connue pour ses positions extrémistes,

    Ras l’front en appelle à la mobilisation pour la liberté d’expression, la défense des droits des femmes et de l’IVG. Pour Ras l’front, choisir de donner naissance ou non est un droit intouchable : c’est pourquoi nous avons décidé de faire appel du jugement.

    Afin de porter publiquement cette lutte légitime, de défendre le droit à l’avortement, d’accompagner les militants inculpés, nous appelons à la mobilisation massive de toutes et de tous lors du procès en appel qui devrait se tenir le 12 octobre 2007, à 8h30, à la cour d’appel de Nîmes.

    Ras l’front ne pouvant faire face seul aux conséquences financières de ce procès, nous appelons également à la solidarité financière : vous pouvez adresser vos dons à Ras l’front, BP 87, 75561 Paris Cedex 12, mention « solidarité avignon »

    (1)Collectif créé à l’occasion du 30e anniversaire de la Loi Veil, légalisant l’interruption volontaire de grossesse en janvier 1975, « 30 ans ça suffit » regroupe de nombreuses associations anti-avortement : Laissez-les vivre, la Trêve de Dieu, Renaissance catholique …
    (2)Interview à « famille chrétienne » 21-27/04/2007.

    Ras l’front, le 11 juin 2007

    ---

    Liste d'annonces concernant le serveur Web de Ras l'Front.
    http://www.globenet.org/RLF/

    Envoyer questions, remarques, problemes, etc a :
    rlf-annonces-request@ras.eu.org

    votre commentaire
  • %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

            A T T A C  -  I S E R E

    %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%


    Attac fait partie du collectif local "Etat d'Urgence planétaire 2007, votons pour une France solidaire" avec 10 autres organisations.

    Ce collectif dont l'objectif est de mettre les questions de solidarité internationale au coeur des campagnes électorales de 2007, est composé au niveau national de :
    4D, Accueil Paysan, ATTAC, CCFD, Cimade, CRID, Defap, Fasti, Fédération Artisans du Monde, FFMJC, Greenpeace, IPAM, Les Amis de la Terre, Ligue des droits de l’Homme, MRAP, Oxfam France - Agir ici, Peuples solidaires, Plate-forme pour le commerce équitable, RAC France, Réseau Sortir du nucléaire, Ritimo, Secours Catholique - Caritas France, Survie.

    Le collectif local "Etat d'urgence planétaire 2007 votons pour une France soldaire" va à la rencontre des citoyennes et citoyens

    Le samedi 2 juin 2007 de 14h à 17h,
    place Grenette ( côté Galeries Lafayette)
    à Grenoble

    Une urne pourra recevoir les votes pour une France solidaire afin que la solidarité se traduise dans de véritables politiques.



      -----
      Liste Information ATTAC Isère - attac38@attac.org
      Une question technique ? web.attac38@attac.org

    votre commentaire
  • Le Pen est absent du second tour de l'élection présidentielle : il serait naïf, voire irresponsable, de se satisfaire de cette absence. Le Front National est certes en baisse relative avec 11 % des voix (soit environ 4 millions de suffrages) mais ses idées ont contaminé l'ensemble de la vie politique française.
    A tel point que les positions, déclarations, comportements du candidat de la droite « républicaine » sont devenus tellement semblables à ceux de Le Pen qu'il est permis parfois de se demander où réside encore la différence.
    A force de chasser sur les terres du Front National, à force de vouloir se rallier à tout prix les électeurs du FN, Sarkozy s'est débarrassé de toutes les valeurs républicaines et démocratiques. Il fut un temps, pas si lointain, où la droite française, héritière de la résistance gaulliste, pouvait se déclarer antifasciste. Aujourd'hui, Sarkozy jette aux orties cet héritage.

    Face à cette droite extrême, que nous n'appelons pas encore extrême-droite, le réseau Ras l'front appelle à la résistance : aucune concession, aucun compromis ne sont possibles avec la xénophobie, le racisme, l'exclusion, la chasse aux étrangers, l'expulsion d'enfants, le flicage généralisé, la répression de toute contestation.
    Ras l'front attend, dans la perspective du second tour, l'engagement clair de Ségolène Royal d'abroger toutes les lois antisociales, xénophobes et liberticides prises pas les gouvernements précédents, particulièrement depuis 5 ans.

    Pour appuyer cette exigence, la vigilance, la mobilisation active et permanente de tous les antifascistes est nécessaire : il en va de la démocratie et des libertés

    Ras l'front, 22 avril 2007


    votre commentaire
  • LES ECHOS Vendredi 20 avril 2007 <o:p></o:p>

    Les questions soulevées par le projet d'offre publique d'échange
    [ 20/04/07 ] Les Echos<o:p></o:p>

    Le projet présenté hier par le groupe espagnol soulève bien des interrogations.<o:p></o:p>

    Sacyr dit avoir monté son projet d'OPE dans la soirée qui a suivi l'assemblée générale. Les 53 pages de note d'information déposées hier à l'AMF prouvent que cette nuit de travail a été fructueuse. Pour autant, ce document fourni n'épuise pas toutes les questions soulevées par cette offre.<o:p></o:p>

    Pourquoi avoir fixé un seuil de renonciation ? Dans la note, Sacyr dit « se réserver la faculté de ne pas donner de suite positive à l'offre » s'il ne détient pas « 60 % au moins des droits de vote d'Eiffage ». Problème : si on comptabilise les actions détenues par le management d'Eiffage et ses alliés, on aboutit à un total de 41,68 %. Sacyr se réserve une porte de sortie s'il n'atteignait pas le seuil de 60 %, expliquant qu'il peut diminuer ce seuil 5 jours avant la fin de l'offre.<o:p></o:p>

    Le prix est-il avantageux ? Avec son offre de 12 titres Sacyr contre 5 titres Eiffage, l'action du français est valorisée à 107,64 euros au cours de Sacyr d'hier soir (44,85 euros). « Cela représente une prime de plus de 30 % par rapport au cours du 20 mars, qui était le dernier avant la spéculation qui s'est emparée du titre », explique une source proche de l'espagnol. Hier, le titre Eiffage naviguait toutefois à des niveaux comparables à l'offre (105,84 euros) alors que certains des actionnaires récemment entrés au capital sont, eux, entrés à des niveaux bien plus élevés, proches de 120 euros. « En échange, ceux-là auront des titres Sacyr qui ont été multipliés par 5 en quatre ans », répond Luis del Rivero.<o:p></o:p>

    Les autoroutes APRR peuvent-elles passer sous pavillon espagnol ? Lors de la privatisation d'APRR, aucune clause de nationalité n'a été rédigée, une telle discrimination étant illégale. Mais le ministère de l'Equipement pourrait avoir prévu une clause d'agrément obligeant tout nouveau propriétaire à démontrer sa compétence de concessionnaire. Ce que le gouvernement essayait de vérifier hier soir.<o:p></o:p>

    Eiffage pourra-t-il recourir aux BSA ? C'est la première fois qu'une offre est déposée sur un groupe ayant à sa disposition cette arme de défense introduite par <st1:PersonName productid="la loi Breton" w:st="on">la loi Breton</st1:PersonName> du 31 mars 2006 en application de la directive européenne sur les OPA. La France ayant transposé la règle de passivité du conseil d'administration en période d'offre inscrite dans la directive, tout dépend, pour le groupe français, de la possibilité d'invoquer la clause de réciprocité. Cette clause permet au conseil de retrouver sa liberté de manoeuvre si l'assaillant est lui-même protégé. Elle permettrait à Eiffage de faire usage de l'autorisation accordée avant-hier par les actionnaires. Sinon, une nouvelle assemblée devra se prononcer. La situation est d'autant plus complexe que la loi espagnole qui transpose à son tour cette directive n'entre en vigueur qu'en août. Si le français décide d'invoquer cette clause de réciprocité, il reviendra à l'AMF de trancher en examinant l'équivalence des mesures de défense entre les deux groupes. Une première, là encore.<o:p></o:p>


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique